Chimiothérapie
Chimiothérapie pour traiter le cancer du sein

La chimiothérapie est l’administration de drogues cytotoxiques visant à tuer les cellules cancéreuses. Il existe plus de 50 agents disponibles, utilisés seuls ou en combinaison, par voie intraveineuse ou orale. Elle est habituellement dispensée par cycles, entrecoupés de périodes de repos d’une à trois semaines pour que vous puissiez vous remettre de certains effets secondaires.
La chimiothérapie est administrée aux patients atteints d’un cancer du sein ayant un risque plus élevé de récidive et ceux de stade plus avancé avec un risque de propagation élevé. Ce traitement peut aussi être utilisé pour traiter une récidive de cancer du sein ou pour soulager la douleur ou contrôler les symptômes d’un cancer du sein avancé (chimiothérapie palliative).
La chimiothérapie vise à ralentir ou empêcher la multiplication des cellules cancéreuses ou leur propagation dans l’organisme. Il existe deux stratégies de traitement de ce type :
- Chimiothérapie néoadjuvante (avant la chirurgie) : pour diminuer la taille d’une grosse tumeur mammaire.
- Chimiothérapie adjuvante (après la chirurgie) : pour éliminer les cellules cancéreuses restantes et réduire le risque d’un nouveau cancer.
Comme la chimiothérapie est un traitement systémique qui détruit les cellules en croissance, elle affecte malheureusement aussi des cellules saines, ce qui génère des effets secondaires :
- Diminution du nombre de cellules sanguines
- Infection
- Nausée et vomissement
- Diarrhée ou constipation
- Fatigue
- Perte de poids et de cheveux
- Perte d’appétit
- Douleur dans la bouche et mal de gorge
- Ménopause précoce
- Troubles de la fertilité
- Troubles cognitifs et dommages au système nerveux
Vous pourriez recevoir des médicaments pour aider à supporter les effets secondaires (antinauséeux, antibiotiques pour diminuer les risques d’infection, facteurs de stimulation de colonies pour éviter une baisse trop importante des cellules sanguines).
La décision de donner de la chimiothérapie dépend du risque de récidive. Elle est offerte aux personnes à haut risque de récidive parce qu’elle réduit considérablement les risques. Pour les personnes à risque moyen, le médecin en discute avec les patients pour évaluer les risques et les effets secondaires de la chimiothérapie. Les patients à faible risque ne reçoivent pas de chimiothérapie, car elle ne diminue pas le risque de récidive. Le but est d’éviter de donner de la chimiothérapie lorsqu’elle n’apporte pas de bénéfices, car elle peut être difficile à supporter. Les recherches se poursuivent pour déterminer quelles personnes bénéficient réellement de la chimiothérapie (analyse génétique et recherche de biomarqueur).
Nous vous invitons également à consulter notre article de blogue intitulé 10 choses à apporter lors d’une séance de chimiothérapie.