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Quand la maladie a frappé, la pratique du yoga a pris une autre dimension…

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Les cours sont devenus pour moi un espace sécuritaire où je pouvais me recueillir pendant d’une petite heure pour oublier les tenants et aboutissants de la maladie et penser à moi.

Véronique Laberge Diagnostiquée d’un cancer du sein et ambassadrice avec la Fondation cancer du sein du Québec

J’ai commencé à pratiquer le yoga en 2012. Je dois l’avouer, avant de me lancer, j’étais certaine que cette discipline n’était pas pour moi.

J’appréhendais que ce soit trop calme et pas assez demandant physiquement pour une fille active comme moi qui aimait l’entraînement et qui se passionnait pour le vélo et le spinning. Heureusement, je me suis laissée convaincre par une amie. Il ne m’a pas fallu plus qu’un cours pour tomber en amour avec le yoga.

D’abord, cette activité physique que je croyais lente (voire ennuyante) s’est avérée dynamique, exigeante selon la hauteur de mes attentes et très complète. De ce premier cours s’en sont suivi trois années de pratiques variées.

Pour la sportive en moi, le yoga s’est avéré efficace pour le travail sur la musculature profonde, sur la posture et sur la souplesse.

La surprise pour moi vient du fait qu’à travers la pratique, j’ai développé une capacité de concentration et d’éveil sur ma personne que je ne soupçonnais pas.

Puis en 2016, quand la maladie a frappé, la pratique du yoga a pris une autre dimension…

Les cours sont devenus pour moi un espace sécuritaire où je pouvais me recueillir pendant d’une petite heure pour oublier les tenants et aboutissants de la maladie et penser à moi. C’était alors le seul lien que je pouvais encore entretenir avec ma passion pour l’activité physique.

Avec le temps, mon état de santé s’est amélioré, j’ai pu reprendre et surtout adapter mes activités, mais toujours le yoga a occupé une place importante dans mon quotidien. 

Évidemment, mes objectifs physiques modérés, mais le bien-être mental que j’en tirais était décuplé. Avec le temps, mon état de santé s’est amélioré, j’ai pu reprendre et surtout adapter mes activités, mais toujours le yoga a occupé une place importante dans mon quotidien.

Le yoga s’offre à toute personne qui partage cette envie de s’accorder du temps. Bon pour le corps et pour l’esprit, cette discipline permet de se centrer, de se porter une attention de bienveillance et de désamorcer les tracas du quotidien. Sans objectif de performance ni jugement, le yoga est accessible à tous les âges et toutes les conditions physiques.

La fondation a lancé Yomni, un grand événement de yoga en plein air à Montréal, Québec et Sherbrooke. Pour moi, c’est un incontournable, j’y vais chaque année.

Yomni, c’est non seulement une occasion de faire du yoga en plein air sous la supervision de professeurs chevronnés, mais c’est aussi l’occasion pour les curieux de venir s’essayer et pour les yogis plus expérimentés de venir pratiquer dans un lieu unique!

En plus, Yomni a pour but d’amasser des fonds afin de permettre aux personnes atteintes du cancer du sein d’avoir accès gratuitement à des cours de yoga spécialisés pendant leurs traitements.