Le 24 juillet est reconnu comme la Journée internationale du « self-care ». La définition du « self-care », ou du fait de prendre soin de soi en français, est large. Mais on peut le définir comme l’ensemble des pratiques visant à prendre soin des aspects physiques, psychologiques, émotionnels et spirituels de sa vie.
L’objectif est donc de prendre soin de son bien-être et de sa santé globale. Cela comporte plusieurs facettes du quotidien telles que l’hygiène, la nutrition, l’activité physique, les loisirs, l’environnement, les relations interpersonnelles ou la spiritualité.
Les bienfaits du « self-care »
Incorporer au quotidien des habitudes pour prendre soin de soi a de multiples bénéfices.
À court terme, on observe :
- Amélioration de la condition physique;
- Augmentation de la confiance en soi;
- Réduction du niveau de stress;
- Augmentation du sentiment d’appartenance à sa communauté/réduction du sentiment d’isolation.
À long terme, on observe :
- Prévention de maladie telle que des cancers;
- Gestion de conditions ou troubles chroniques. Cela inclut l’anxiété, la dépression, le diabète, des douleurs chroniques, de l’obésité, de troubles cardiaques ou gastro-intestinaux, etc.;
- Amélioration de la satisfaction au travail et réduction du risque d’épuisement professionnel;
- Amélioration des relations interpersonnelles;
- Amélioration de la qualité de vie globale.
La prévention du cancer du sein pour prendre soin de soi
On connait déjà l’impact connu de certaines habitudes de vie sur le risque de développer un cancer du sein. En effet, l’adoption de saines habitudes de vie peut s’apparenter à du « self-care ». Elles permettent de prendre soin de soi et de son bien-être, tout en limitant son risque.
Certaines de ces habitudes incluent notamment :
- Adoptez une alimentation saine et équilibrée;
- Bougez au quotidien;
- Limitez sa consommation d’alcool.
Pour l’ensemble des recommandations à intégrer pour la prévention du cancer du sein, visitez la section Prévention du cancer du sein.
L’observation de la poitrine afin de prendre soin de soi
L’observation de la poitrine est une méthode de vigilance qui favorise la détection précoce du cancer du sein. Elle permet de signaler à son médecin tout changement inhabituel et persistant au niveau de la poitrine ou des seins.
Pour ce faire, on ne recommande pas de technique particulière. L’important est de simplement connaître l’ensemble de la région de la poitrine (l’ensemble du tissu mammaire des seins, de la clavicule jusqu’au bas de la poitrine, sans oublier les aisselles et les mamelons). Le but étant de pouvoir distinguer si un signe anormal se manifeste.
On parle d’observation de la poitrine pour désigner à la fois l’aspect visuel (la forme des seins, l’aspect de la peau, du mamelon et de l’aréole) et la sensation au toucher. Pour en savoir plus sur l’observation de la poitrine, consulter la section Signes et symptômes du cancer du sein.
Ainsi, l’observation de la poitrine peut représenter un moment pour prendre soin de soin puisqu’elle peut permettre de :
- Apprendre à mieux connaître son corps et sa poitrine;
- Apprivoiser ce qu’est son propre ‘’normal’’ (ex. taille et sensation de ses glandes mammaires, aspect de son mamelon, couleur et texture de la peau du sein, etc.).
- Prendre un moment pour soi et sa santé.
- Prendre le temps d’interagir avec son corps et apprécier ce qu’il fait pour soi au quotidien;
Vous avez des doutes ou des questions en lien avec l’observation de la poitrine ? N’hésitez pas à consulter la Ligne d’écoute par les paires aidantes de la Fondation. Elle est ouverte à toutes les personnes de façon gratuite et confidentielle: 1-855-561-ROSE (7673).
Ressources :
- Programme Ma Santé ActiveMC de la Fondation: Bien qu’il vise la promotion de l’activité physique et de saines habitudes de vie chez les personnes atteintes de cancer du sein, plusieurs conseils s’appliquent à la population générale : Programme MSA – Ruban rose
- Outils numériques et d’autosoins en santé mentale – Gouvernement du Québec: Outils numériques d’aide en santé mentale | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
- Ressources d’aide et de soutien en santé mentale – Gouvernement du Québec: Ressources d’aide et de soutien en santé mentale | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
- Info-Social 811 : Info-Social 811 | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
- Programme Alcochoix+: Alcochoix+ | Gouvernement du Québec (quebec.ca)
- Arrêter de fumer – Gouvernement du Canada: Arrêter de fumer – Canada.ca
- Répertoire des ressources en dépendances du Gouvernement du Québec: Répertoire des ressources en dépendances – Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (gouv.qc.ca)
Sources :
- Adnan NBB et al. What are the solutions for well-being and burnout for healthcare professionals? An umbrella realist review of learnings of individual-focused interventions for critical care. BMJ Open. 2022 Sep 8;12(9):e060973. doi: 10.1136/bmjopen-2022-060973
- American Psychological Association. Stress effects on the body. 1 Novembre 2018. Consulté le 23 mai 2024: apa.org/topics/stress/body
- David D et al. The Quality of Family Relationships, Diabetes Self-Care, and Health Outcomes in Older Adults. Diabetes Spectr. 2019 May;32(2):132-138. doi:10.2337/ds18-0039
- Monroe C et al. The value of intentional self-care practices: The effects of mindfulness on improving job satisfaction, teamwork, and workplace environments. Arch Psychiatr Nurs. 2021 Apr;35(2):189-194. doi: 10.1016/j.apnu.2020.10.003
- National Institute of Mental Health. Caring for your mental health. Février 2024. Consulté le 23 mai 2024: Caring for Your Mental Health – National Institute of Mental Health (NIMH) (nih.gov)
- Organisation mondiale de la santé. Self-care for health and well-being. 26 avril 2024. Consulté le 23 mai 2024: Self-care for health and well-being (who.int)
- Riegel B et al. Self-Care for the Prevention and Management of Cardiovascular Disease and Stroke: A Scientific Statement for Healthcare Professionals From the American Heart Association. J Am Heart Assoc. 2017 Aug 31;6(9):e006997. doi:10.1161/JAHA.117.006997